Selon Eurostat, le taux de chômage de l’union monétaire s’est établi à 10 % en septembre. Depuis le printemps, la baisse du nombre de demandeurs d’emploi a ralenti.

La question que se pose tout citoyen européen est de savoir si ce chiffre passera de nouveau sous la barre symbolique des 10% avant noël ? Cela est moins sûr mais tout ce que l’on peut dire c’est que ce serait là un très beau cadeau de la part du père noël !

Selon les chiffres publiés jeudi 3 novembre par Eurostat, le taux de chômage de la zone euro s’est établi à 10 % de la population active en septembre, identique à son niveau d’août et de juillet.

Entre mars et juin, il était passé de 10,2 % à 10,1 % seulement. « Le taux de chômage de l’union monétaire n’a reflué que de 0,2 point sur ces six derniers mois, contre 0,4 point sur les six précédents », note Jack Allen, chez Capital Economics.

Le chômage voit tout de même donc sa santé s’améliorer à contrario des européens en ces débuts de températures froides.

Cependant, s’il a reflué depuis son pic du printemps 2013, à 12,1 %, le chômage de la zone euro est encore loin de son niveau d’avant-crise, à 8,5 %.

« Rattrapage » de l’Espagne et de l’Irlande

Dans le détail, les chiffres d’Eurostat offrent un tableau contrasté. Sans surprise, et à l’exception de la Grèce, les pays où le chômage avait le plus explosé pendant la crise enregistrent les plus fortes baisses. En Espagne, il est ainsi tombé à 19,3 % en septembre, contre 21,4 % un an plus tôt, tandis qu’il a reflué de 9,1 % à 7,1 % sur un an en Irlande, où il avait culminé à 15,2 % début 2012.

« Ces deux pays poursuivent leur rattrapage », commente Philippe Waechter, chez Natixis AM. Si l’Allemagne fait toujours figure de bonne élève (4,1 %), la France (10,2 %), le Portugal (10,8 %) et l’Italie (11,7 %)…

Source : LE MONDE ECONOMIE | 04.11.2016


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