Un stage chez LMI RECRUTEMENT & Associés

La recherche de stage… ne s’est pas passée comme prévue. Après un enchaînement cataclysmique de demandes refusées, de plans avortés, puis, pour couronner le tout, d’une attaque de LA maladie, j’ai atterri un peu par hasard dans cette entreprise de recrutement ma foi très sympathique, ne sachant pas trop à quoi m’attendre.

Je ne vous cacherai pas qu’au début j’avais un peu peur et, forcé par la tardiveté de mon intégration (deux semaines après le début conventionnel du stage quand même), je me préparais mentalement, sur le chemin aller, à servir des cafés et frotter des meubles avec tact et souplesse.

L’arrivée dans l’entreprise fut assez impressionnante. Tout était propre, moderne, agréable : baies vitrées, open space, salles d’entretien. J’ai eu la chance de pouvoir profiter de ces locaux flambant neufs pendant mon stage à mon plus grand plaisir.

J’ai donc pu y rencontrer le service recrutement de LMI, que Sébastien Roux, associé et directeur du service s’est empressé de me présenter avant de m’expliquer les grandes lignes de l’entreprise. J’ai ainsi pu découvrir l’histoire du groupe. Une histoire qui a commencé en 2007 entre amis autour du BTP et qui s’est développée et étendue à d’autres domaines tout en conservant son esprit de proximité entre les services autour des fondateurs.

En effet, je n’imaginais pas forcément être confronté à cette bonne ambiance dans un milieu que j’imaginais plus déshumanisé. Cet aspect est sûrement amplifié par le faible turnover de LMI qui permet aux membres d’installer une relation entre eux.

Toujours est-il que la bonne ambiance faisait passer le temps plus vite et, outre son côté agréable, permettait aussi à chacun d’être efficace dans un climat plutôt détendu. Ainsi j’ai pu prendre petit à petit mes marques, harcelant mes voisins les plus proches de questions sur tout et rien, mettant leur patience à dure épreuve; ils ont tenu.

J’ai par là pu appréhender l’esprit que les membres s’efforcent de donner à l’entreprise, cet intérêt pour la relation interne qui transparaît aussi dans le rapport au client. Ainsi, ayant été autorisé à participer à quelques entretiens, débriefings, j’ai pu voir ce qui changeait de la simple démarche commerciale.

Je comparerais cette démarche à celle d’un site de rencontre bienveillant qui a tout intérêt à ce que tout se passe bien et que chacun soit satisfait de la connexion créée. Il ne sert à rien de survendre; c’est contre-productif. Ainsi chacun s’efforce d’être le plus clair possible pour que les rencontres se fassent sur les bases d’un intérêt mutuel.

Pour garantir cela, les employés de LMI doivent être assez polyvalents et souples, s’adaptant aux retours donnés ou non par clients et candidats. Ils passent ainsi du sourcing, aux entretiens, aux appels, aux démarchages, à la facturation… C’est ce qui fait aussi que les postes semblent assez autonomes et que les journées et semaines s’improvisent en partie.

Cet aspect m’a particulièrement plu et contrastait avec l’aspect plus scolaire que j’ai pu connaître jusqu’à maintenant. Finalement le hasard avait bien fait les choses malgré que le domaine du recrutement ne soit pas celui dans lequel je me projette actuellement. De plus, j’ai pu mieux me rendre compte des attentes sur le marché de l’emploi et de la façon avec laquelle elles sont traitées et, donc, sortir de l’appréhension de l’inconnu que j’avais par rapport à ce monde fourmillant.

C’est assez rassurant d’observer les entretiens en étant dans “le camp” des recruteurs. On se dit que finalement, il n’y a pas de quoi avoir peur et, advienne que pourra. J’ai aussi eu la chance d’avoir été aiguillé pour la rédaction de mon CV dans une simulation d’entretien avec un consultant senior. Bref, on s’est bien occupé de moi et, à l’heure où je rédige ce texte, je vais bientôt quitter LMI pour m’en retourner à ma vie d’étudiant, en gardant en tête et dans mon CV cette expérience pour y repasser peut-être un jour de l’autre côté de la table…

Samuel Chelle


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